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Foto an deiz - D'ar sadorn 15 a viz here 2011
Manifestadeg - Manifestation
Prendre quelques heures de son temps
Pour manifester et faire parler ses convictions
Ce n'est pas grand chose, ce n'est pas un effort surhumain
Et c'est surtout revigorant. Marcher parmi des milliers de personnes
Parmi des militants, des gens qui chaque jour luttent, combattent
Font vivre leurs idées, créent des associations
Organisent des débats, vont au contact des autres pour convaincre
Je crois que je fais des efforts dans mon quotidien
Pour mettre mes actes en accord avec mes idées
Mais j'ai parfois l'impression que je n'en fais pas assez
Alors cette manifestation, c'est un moment qui donne l'envie, la pêche
Qui redonne l'espoir et la force
Manifester, c'est se sentir vivant et membre d'une communauté nationale
Et internationale. C'est jouer un rôle majeur dans sa vie, celui de citoyen. Conscient
La population mondiale augmente. Nous serons officiellement 7 milliards à la fin de ce mois
Les besoins en énergie explosent, les ressources naturelles non renouvelables diminuent
Il faut trouver des solutions, faire jouer les neurones des savants et des scientifiques
Je crois en la force positive de l'être humain. L'Homme est une machine formidable, inventive
Mais il faut aussi et surtout sortir du nucléaire. Le nucléaire est un outil de destruction massive
Nous jouons avec le feu depuis des décennies, nous devons arrêter et ne plus attendre
La prochaine catastrophe nucléaire pour relancer le débat
Il faut arrêter le nucléaire, nous devons tous nous battre pour cela.
L'avenir doit s'écrire différemment et nous devons commencer de travail
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Information afp du 15 octobre 2011
Rennes: Entre 8.000 et plus de 15.000 manifestants anti-nucléaire
Au mois 15.000 manifestants anti-nucléaire selon les organisateurs, 8.000 selon la préfecture, ont défilé ce samedi après-midi sous le soleil dans le centre ville de Rennes derrière une banderole réclamant l'«arrêt immédiat des chantiers EPR et THT (ligne très haute tension,
ndlr)».
Au milieu du cortège, Eva Joly, la candidate Europe-Ecologie-Les Verts (EELV) à la présidentielle, se définissant comme «candidate de la sortie du nucléaire», a expliqué qu'«il n'y a pas de victoire de la gauche sans les écologistes et il n'y a pas de victoire des écologistes sans les socialistes. Notre sort est scellé».
«Nous devons créer un rapport de force pour sortir du nucléaire», a-t-elle dit. «J'attends qu'ils entendent la demande que nous formulons et qu'ensemble nous construisions un pacte de gouvernement», a-t-elle ajouté.
De son côté Corinne Lepage, autre candidate à la présidentielle, a souligné que le nucléaire était «un choix catastrophique pour notre pays qui va coûter de plus en plus cher». «Il est temps d'arrêter les frais et de mettre l'argent dans du renouvelable», a-t-elle dit.
Ras-le-bol
Philippe Poutou, également candidat à la présidentielle pour le Nouveau parti anticapitaliste (NPA), a confié qu'«à 14 ans j'étais déjà anti-nucléaire». «Il faut une pression populaire pour en sortir, c'est le fond du problème», a-t-il soutenu.
Dans le cortège haut en couleurs on pouvait voir des orchestres et de nombreux jeunes au visage grimé venus avec amis ou enfants. «Le plus grand danger c'est la pollution», a souligné Valérie, 16 ans, tee-shirt jaune frappé du sigle «warning», et le visage peint de rose et vert «pour le côté peace and love».
Amélie, 26 ans, explique qu'elle est venue exprimer un «ras le bol général» avec sa petite fille âgée de 3 ans et soutenir «les gens qui agissent activement».
Démantèlement des centrales
Béret rouge et peinture rouge aux joues, Amandine, portant son bébé de 4 mois sur le ventre, veut sortir d'une «industrie dangereuse». «Des pays arrivent à se passer du nucléaire, pourquoi pas nous ?», a-t-elle demandé. «Je suis née l'année de Tchernobyl et ma fille l'année de Fukushima», dit-elle pour expliquer sa démarche.
Devant le cortège, un joueur de cornemuse, Georges Cadoudal, 83 ans, ancien éleveur de chèvres de Brennilis où une centrale nucléaire est en cours de démantèlement depuis de longues années. «Ils ne savent pas comment faire. Quand le démantèlement des grosses centrales arrivera, je te dis pas la pagaille que ça sera», affirme-t-il avant de reprendre ses mélodies celtes et ballades irlandaises.
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